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Je m'en fous

Je m'en fous
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Je m'en fous
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30 juillet 2008

Les allumeuses, je m'en fous.

Vous savez, il s'agit de ces femmes séductrices, qui cherche à exciter le désir chez les hommes, généralement on utilise ce mot familièrement pour désigner celles justement qui aguichent les hommes, mais qui ne font que cela (du genre elles te déchirent la chemise du regard, puis prétexte quelque chose pour que tu finisses la soirée seul, parce qu'elles n'avaient aucune intention de coucher avec toi). Au final c'est un comportement gravement égoïste, elles séduisent pour satisfaire leur ego, se sentir désirable, aimée, appréciée et tout ce qu'on veut... évidemment l'homme en face se fait des films (il a matière à faire vu les efforts de ces dames), se sent apprécié aussi... et puis pouf, rien. Au final l'allumeuse repart dans son coin, fière d'elle et de l'effet suscité, et l'homme quant à lui va dormir sur la béquille en se disant qu'il s'est fait avoir. L'homme est un être imparfait, il s'excite facilement... or toute excitation non "consommée" fini fatalement en frustration avec tout ce que cela sous-entend (questionnement, fort désir physique, etc) pouvant dériver à la longue en colère ou en tristesse, dans les pires des cas. Je me fous des allumeuses, au final on peut m'avoir une fois ou deux, mais pas trois fois. Le mieux alors pour montrer qu'on s'en fout, c'est de feindre le désintérêt, et de toujours garder le visage que l'on a habituellement (grave, jovial ou quoi, ne jamais changer d'humeur), et si la fille vous montre son soutif en soulevant son t-shirt, évitez de faire les gros yeux. Evitez aussi de partir sur un je-m'en-foutisme abusif du genre : "Ouais bof" ni opter pour quelque chose de plus négatif : "Ranges-moi ça, espèce de nymphomane !" Vaut mieux la jouer normal, tout en se rinçant l'oeil, bien entendu, on reste des hommes après tout (mais ça marche aussi sur les filles, au contact d'hommes plutôt machos), par contre donc ne jamais montrer un changement de comportement, c'est ça que les allumeuses visent : - T'as vu mon string ? - Ah oui pas mal, mais perso je préfère la couleur bleu tu vois :) Tomber dans le piège ça voudrait répondre plutôt comme ça : - T'as vu mon string ? *papillonne des cils* - Ah oui, je le regarderai bien sous toutes les coutures *bave* - Ouais mais mon copain il serait peut-être pas content *rire de blonde* A ce stade, vous avez gardé votre self-contrôle et évité de lâcher un "salope" qui aurait pu être mal perçu, mais bon, il ne vous reste plus qu'à vous la mettre sur l'oreille et la fumer plus tard, devant un film porno ou un manga hentai, histoire d'évacuer la pression. Je me fous des gens qui jouent avec les sentiments, car cela me touche rarement (j'ai la parade depuis le temps), mais jouer comme ça avec les sentiments des gens, c'est comme bouffer un "chili con carne" devant un type affamé, juste pour le plaisir de faire chier et de montrer que nous on a à bouffer.
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30 juillet 2008

Je me fous des explications à la con

517863867_6d44f20ee8_m Ca ne vous est jamais arrivé de questionner quelqu'un, principalement lorsque vous pensez qu'il est en faute, afin qu'il se justifie, et que ce dernier vous donne des explications hasardeuses, douteuses, ou carrément illogique ? moi si... et avec mon esprit à la Sherlock Holmes, bien entendu je fais en sortes d'appuyer mes doutes avec toute la matière sur laquelle je peux tomber (je ne parles pas de glisser dans la boue, bien évidemment). Du coup la personne en face se contredit, raconte des choses dont vous savez pertinemment que ce sont des mensonges, et comme vous êtes trop gentil (ou que le jeu n'en vaut pas la chandelle) vous laissez filer le truc histoire d'éviter un scandale (ou tout simplement pour ne pas éveiller de soupçon sur votre côté "enquêteur"). Les gens ne prennent pas le temps de se décider, entre avouer quelque chose ou alors tout faire pour le masquer, y'aura toujours des voleurs qui, pris la main dans le sac, oseront dire : "c'est pas moi c'est un type qui a mis ça dans ma poche !" et il y aura toujours des policiers qui, pour pas se faire chier après une journée de travail harassante à manger des beignets (ok c'est un cliché mais je m'en fous :P) préféreront leur dire : "Ok je te crois, tu peux partir". Je m'en fous tant que c'est pas grave, au final les longues discussions alors que vous êtes certains d'avoir raison ne servent à rien à part jeter du bois sur le feu (avez vous déjà jeté de l'huile sur le feu ? hein ? non), donc autant s'en moquer une fois pour toute et passer à autre chose. Je me contrefous d'avoir le dernier mot et de m'écrier : "HaHA ! je t'ai eu !" car du moment que je sais avoir raison, quel intérêt de l'asséner à l'autre à grand coup de massue sur le crâne, à part à satisfaire notre ego ? Bon bien sûr il faut être sûr d'avoir raison... De toute manière, y'aura toujours des gens pour argumenter votre victoire, pour le cas où vous voudriez montrer votre supériorité : - Où tu étais ? - A la piscine. - Faux, tes affaires de piscine sont en place et sèches. - Quoi ?! Tu as osé fouillé dans mes affaires !! Ou comment renvoyer la faute au plaignant. Celle-là me fait carrément rire, c'est comme si un criminel faisait un procès à un policier pour avoir fouillé dans sa vie privée. Mais bon, là j'exagère un peu sur la comparaison, même si au final elle résume bien ma prise de position. Tout ça pour dire que je me fous des explications à la con, parce qu'au final elle ne sont là que pour me prouver que j'ai raison, et donc que je peux passer à autre chose. Parce que quand on sait pas mentir, on ment pas, car autant se tirer une balle dans le pied aux yeux des autres (de toute manière, je m'en fous car souvent la personne en face ne sait pas que je sais, donc ça change rien pour elle, mais souvent pas mal de choses pour moi). NB : si comme moi vous êtes vicieux et que vous savez que votre copain est allé dans un bar et s'est bourré la gueule, dites-lui simplement que vous savez qu'il s'était mis naze, et riez intérieurement de le voir se justifier faussement en disant qu'il a juste bu une bière chez un ami en revenant ;)
30 juillet 2008

Je me fous des Blogs.

Comme toute tendance qui se respecte, je me fous des blogs, justement parce que c'est tendance, d'une part (mon côté "légèrement" contradictoire sans doute), et d'autre part et surtout parce que, honnêtement, je ne vois pas l'intérêt d'une page web avec une succession d'article racontant la vie de tout un chacun, avec juste un système de commentaire tout sauf pratique qui laisse peu de place à de réels débats (contrairement à un forum par exemple)... au final je ne sais pas qui a lancé la mode, mais désolé de vous dire que vous vous êtes fait avoir, côté pratique c'est un peu n'importe quoi. Mais bon, comme de regarder une bande d'idiots à la télé qui restent avachis sur un canapé à déblatérer des discussions que personne n'écouterait s'ils étaient assis près d'une de leur table dans un restaurant, les gens, parce qu'on en parle, se laisse aller à la tendance histoire de rentrer dans la "normalité". Ok, moi aussi j'ai un blog, mais contrairement à certains je le fais pour moi, et pas pour qu'il soit lu. Parce qu'au final j'ai trop de choses à dire pour me taire, que ça m'amuse d'écrire des bêtises, pour moi-même ou pour les autres, et que j'ai bien conscience que ça intéressera pas grand monde, sauf moi si je reviens en ce lieu après des mois voire des années. Et j'ai un forum aussi, qui est plus fourni bien sûr que cet endroit (je réserve ce blog à mes coups de gueule). Je lis très peu les blogs du coup, d'une part parce que j'ai pas le temps, et surtout parce que je m'en fous (je n'ai pas réussi à trouver d'intérêt dans les blogs parcourut, allez savoir...) Vous allez penser probablement que je dois être un gars sombre, qui n'aime rien et qui se fous de tout, c'est une image en effet, loin de la réalité mais qu'importe ? Je dis juste que parfois il faut savoir taper du poing sur la table pour pas se faire grignoter et surtout filer un coup de pied dans la fourmilière, parfois, pour remettre les choses à leur place. Et surtout, trier les infos qui nous parviennent, parce que s'intéresser à tout ça nous fait pas avancer vers là où on doit aller, alors envoyer chier les choses dont on se fout c'est déjà une bonne chose de faite, après tout on ne peut pas s'occuper de tout ni de tous (et encore moins de toutes). Alors voilà, les blogs je m'en fous, je le revendique, y'avait sans doute d'autres moyens bien plus efficace pour raconter sa vie qu'une organisation de page web simpliste au possible, mais bon maintenant c'est foutu, car Mr Blog (l'inventeur du blog) a déjà tressé sa toile sur celle du net, et on est tous englué là-dedans. On doit faire avec, et trouver une parade à ceux qui nous demande : - T'as un blog toi ? A cette question je propose le : - Qu'est-ce que j'en ai à foutre des blogs ? (simple mais classique) - Si avoir un blog ça veut dire étaler sa vie, je préfère me foutre à poil, au moins ça peut en exciter certains ! (un peu cru mais ça passe) - Les blogs c'est réservés à ceux qui arrivent pas à intéresser les autres autrement que par le net. (dangereux car lançant un débat épineux) - Les blogs c'est de la merde. (insulte gratuite mais parfaitement jouissive) - T'en as un toi ? (contre-réponse de normand) - Occupes-toi de tes affaires. (idéal pour plomber l'ambiance mais efficace pour avoir la paix) Vous pouvez bien sûr innover en en trouvant d'autres, lâchez-vous c'est pour la bonne cause. Et rappelez-vous, en tout temps et en tout lieu, qu'ajouter un "bordel !" en fin de réponse permet toujours de mettre une mise en garde à votre interlocuteur sur un éventuel retour de question.
30 juillet 2008

Je me fous des décisions de masse.

masse Lorsque Le Pen est arrivé deuxième au premier tour des élections (je me fous des élections), on a vu une sorte de mouvement de masse se lever un peu partout dans le pays. Un jour un type m'a demandé : - T'as voté Le Pen ? - Euh... Non. - Il faut voter, sinon il va passer président ! - Avec tous les gens qui vont voter, ça m'étonnerait que ce soit le cas. - Ouais mais si tous les gens pensent comme toi, personne ne va voter contre ! - Si je change d'avis et que je vote, ça fera pas changer d'avis tout le monde. Alors voilà on est en plein dedans, on voulait me faire croire que ma décision allait influencer tout le monde, ou du moins une grande majorité, ce qui est absolument absurde. Regardez, Chirac a eu plus de 80% des voix, alors que je n'ai pas voté, et si on partaient du principe que les gens poussant les autres avaient raison, il serait probablement arrivé avec 100% des voix si j'avais voté (vu que ma voix semblait compter vraiment beaucoup). Faut suivre la masse, faire comme elle quand elle est sensée prendre les bonnes décisions, alors que, statistiquement parlant, ne rien faire ne change pour ainsi dire rien du tout. Personnellement je laisses les décisions ou les votes aux gens que ça intéresse, mais faut pas venir me dire ensuite que laisser par exemple l'eau couler quand je me brosse les dents va contribuer tour à tour à réchauffer la planète, faire monter le niveau de la mer, et du coup noyer tous les gens qui sont assez fou pour avoir les pieds dans l'eau (pas une grande perte s'il s'agit de quelques surfers blonds). Du coup, ça devient presque criminel de ne pas suivre les autres, et surtout, on a cette vague impression que nos décisions prennent une importance capitale à l'échelle mondiale alors qu'en fait elles ne valent pour ainsi rien du tout (statistiquement parlant). Je me fous des décisions des autres, j'aimerai juste qu'on arrête de se mêler des miennes. Oh bien sûr, il y en a toujours qui vont me dire : "ouais mais si tout le monde pense comme toi"... je ne vois pas le rapport de cause à effet qu'il y a entre moi et les autres, ou alors je ne suis pas au courant, peut-être que je suis le noyau d'une sorte de "conscience collective", que je vais devenir une sorte de maladie de laquelle se répandrait plein d'idées je-m'en-foutistes nocives au bien de l'humanité, ou bien j'ai énormément d'amis influent dans les hautes sphères du sacré qui pourrait faire changer d'avis plus d'un million de personne (à coup de lavage de cerveau, ou pire de publicités mensongères), je ne sais pas...
29 juillet 2008

Dieu ? Je m'en fous.

img_12255623u46 "Or il advint que Dieu renvoya l'homme sur terre, à grand coup de pompes dans le cul", peut-on lire dans l'évangile selon Jean-Paul, mais je n'ai pas trop la mémoire des phrases et des noms, donc cela pouvait très bien être dit différemment, et écrit par une autre prénom commençant par "Jean-" Le fait est que Dieu (je met une majuscule par lâcheté, il est vicieux ce type là) nous balance sur le monde en s'époussetant les mains d'un air de dire : "j'ai fait mon job, démerdes-toi !" et on se retrouve là en bas sur terre, complètement perdu, comme si on avait acquis un jeu vidéo en langue étrangère livré dans une boite sans manuel. On commence sa vie sur un jet de dé, avec de la chance on tombe sur des parents plutôt consciliants, tout en pouvant se permettre de sourire devant un mirroir, plutôt que d'avoir envie de le briser dans la seconde. On vous permet même pas de tourner une roue ou de répondre à une question affigeante pour essayer de gagner quelques points, histoire d'influencer votre vie dans le bon sens, niet ! Le temps de se rendre compte dans quelle merde vous êtes, il arrive fatalement un temps dans votre vie où vous levez le doigt et vous demandez au tout puissant créateur : "Euh... y'a pas un manuel, une FAQ ? une liste d'astuces pour commencer dans la vie, parce que là c'est la merde un peu quand même..." La liste des disciplines à apprendre - ou disons à prendre de plein fouet dans la figure suivant les cas - est plutôt chargée : amour, bêtise, méchanceté gratuite, infidélité, amitié, mensonge... tout ça arrive dans le désordre bien évidemment, et à vous de vous démerder. Et là vous vous faites rire au nez par le bonhomme auréolé en barbe blanche : "Haha ! tu crois que l'homme des cavernes je lui ai dit comment faire un feu ? il s'est débrouillé de ses petites mains, à toi d'en faire autant !" Je me fous des autres, on aspire tous au bonheur... et même pire ! On le réclame comme un dû. Et Dieu de rire de plus belle : "Où t'as vu que je t'ai envoyé ici bas pour que tu sois heureux ? j'ai pas créé la terre pour la peupler de gens niais tout juste bon à sourire bêtement et à hocher la tête quand ils se croisent, je les y ai envoyé pour qu'ils vivent !" - "Qu'ils vivent pour y faire quoi ? Bordel ??" - "Les réponses sont écrites dans le manuel !" Bref, on s'est foutu de vous dès le départ, on vous a pas demandé votre avis, on vous pose dans une planète comme une souris de laboratoire dans un labyrinthe miniature et on attend de vous que vous preniez des décisions... super... Alors les gens qui croient en Dieu, c'est leur problème après tout, passent leur vie à avoir la tête levé vers le ciel au lieu de se débrouiller ici bas, ils bazardent souvent leur connerie au tout puissant pour qu'il les pardonne, et basta ! Ils sont souvent incapable de se voir eux-même parce que c'est plus simple de croire à autre chose. Je me fous de Dieu, parce que ce n'est pas le nez tourné vers le ciel qu'on va avancer dans la vie, et surtout pas qu'on va la comprendre. Je préfère croire à un Dieu passif, une sorte de Dame Nature ou de Lois Universelles, qui dicteraient juste comment doivent être les choses, plutôt qu'à un type avec une longue barbe et auréolé de lumière qui nous taperait sur les doigts si on a le malheur de reluquer la femme du voisin.
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